Le Dr Valère GOYITO, Secrétaire Général du Ministère de la Santé a ouvert les travaux au nom du Ministre de la Santé en présence du Dr Youssouf GAMATIE, Représentant de l’OMS et des collègues de l’OMS/Genève

Cotonou, 18 janvier 2013 -- La résistance des vecteurs aux insecticides constitue une véritable menace qui risque de compromettre la lutte contre le paludisme avec pour conséquence, le retard des pays africains dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile. C’est l’une des raisons pour lesquelles, l’OMS en collaboration avec la London School of Hygiène and Tropical Medicine (LSHTM), l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), la Liverpool School of Tropical Medecine et le soutien financier de la Fondation Gates, a initié en 2010, cette recherche dans les cinq pays cités à savoir, le Bénin, le Cameroun, le Soudan, le Kenya et l’Inde.

Une quarantaine de cadres, techniciens, chercheurs se sont réunis du 14 au 16 janvier 2013 au Sun Beach Hôtel de Cotonou pour : 1) Identifier les défis et contraintes rencontrés dans la mise en oeuvre du projet de la recherche dans les pays concernés; 2) Réviser et consolider toutes les données entomologiques et épidémiologiques produites en 2012 par les pays
membres du projet; 3) Examiner le Plan de travail et le budget 2013 ; 4) Apprécier les progrès réalisés selon le cadre de suivi du projet et 5) Proposer les recommandations sur la mise en oeuvre du projet dans les pays y compris la révision des indicateurs au besoin. 

Cette recherche est organisée en deux (2) volets scientifiques distincts mais complémentaires. Il s’agit de l’aspect entomologique qui explore les modifications biologiques et comportementales des vecteurs confrontés à une méthode de lutte anti vectorielle (LAV) données avec les variations qui sont induites par la résistance. Le 2ème volet prend en compte, l’aspect épidémiologique comprenant les éléments cliniques, parasitologique et épidémiologique de la recherche. Il explore les aspects de la morbidité et de la létalité palustres en fonction de la présence ou de l’absence de la résistance des vecteurs aux insecticides devant différentes méthodes de LAV développées dans les localités identifiées.

D’entrée, le Professeur Achille MASSUGBODJI, le Coordonnateur scientifique de la recherche au Bénin a souhaité la bienvenue aux participants. Il les a salués pour avoir fait le déplacement de Cotonou où selon lui, « les résultats de la présente recherche seront analysés et des solutions idoines leur seront trouvées au regard des défis qui seront identifiés».

Au nom de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), son Représentant au Bénin a souligné l’importance de la lutte contre le paludisme dans les pays africains et la nécessité de poursuivre la recherche en la matière pour la prise de décisions stratégiques
basées sur les données factuelles. Le Dr Youssouf GAMATIE a indiqué Le Dr Youssouf GAMATIE a indiqué que l’un des objectifs de cette recherche est de contribuer à la réduction sensible de la morbidité et de la mortalité liées au paludisme dans les pays impliqués. En effet, selon le Représentant de l’OMS, ces dernières années ont vu la mortalité décroître dans certains pays
essentiellement en raison de l’utilisation à large échelle, de la moustiquaire imprégnée d’insecticide. La menace
de la résistance des vecteurs aux insecticides, a-t-il poursuivi, risque de compromettre ces résultats et partant, retarder les pays sur la voie de l’atteinte des OMD 4, 5 et 6. Le Représentant de l’OMS a exhorté les participants à une pleine participation et à de riches discussions assorties de recommandations pertinentes qui seront traduites en actions concrètes. Dr Youssouf GAMATIE a remercié l’ensemble des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) pour leurs actions aux côtés du Ministre de la Santé en vue de contribuer au renforcement de la santé notamment par l’appui financier et technique qu’ils apportent à la recherche.

Au nom du Ministre de la Santé, le Secrétaire Général du Ministère de la Santé a souhaité la bienvenue aux participants et les a remerciés pour avoir fait le voyage du Bénin. Selon lui, « leur présence honore la réunion annuelle sur l’impact de la résistance aux insecticides chez les vecteurs du paludisme sur l’efficacité des stratégies de lutte antivectorielle. Cette étude multidisciplinaire a-t-il expliqué, implique plusieurs institutions de recherche et est le témoin d’un souci de convergence des efforts pour une meilleure compréhension de la dynamique de la résistance sur les stratégies de lutte anti-vectorielle». Le Dr Valère GOYITO a remercié l’OMS, la Fondation Bill et Melinda GATES, les équipes de recherche et tous les acteurs de mise en oeuvre sur le terrain dans les différents pays participants et a souhaité pleins succès aux travaux. Les travaux de la réunion annuelle sur l’impact de la résistance aux insecticides chez les vecteurs du paludisme sur l’efficacité des stratégies de lutte anti-vectorielle se sont achevés le 16 janvier 2013. Une photo de famille a sanctionné la cérémonie d’ouverture officielle de la réunion. Les Docteurs Abraham MNZAVA et Mike MACDONALD, membres de l’Unité de contrôle du vecteur au Siège mondial de l’OMS à Genève et le Dr Bagayoko MAGARAM de l’OMS/AFRO à Brazzaville participent à cette réunion en qualité d’experts et d’encadreurs. A la suite de cette réunion, s’est tenue du 17 au 18 janvier 2013 au même lieu, la 12è réunion du Réseau africain sur le contrôle des vecteurs à la résistance aux insecticides (ANVR) avec les mêmes acteurs et les mêmes experts sous la présidence du Professeur Martin AKOGBETO, Directeur du CREC.

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( agossouf [at] bj.afro.who.int);; Dr Dina GBENOU, Conseillère FHP chargée de la Santé Familiale, de la Planification et du Paludisme
(( gbenoud [at] bj.afro.who.int) ou au Centre d’Information et de documentation du SNU/Bénin ( ahouangbol [at] bj.afro.who.int) Téléphone : (229) 21 30.19.07. Télécopie: (229) 21 30.42.08. Adresse: B.P. 918, Cotonou, Bénin.