JMS 2024 à l’OMS Burundi : activité physique et environnement sain au cœur de la célébration
Bujumbura, samedi 13 avril 2024. 08H30, la fine pluie qui arrosait la ville n’a pu émousser l’ardeur du staff de l’OMS Burundi, avec en tête de peloton son Représentant, qui a choisi la marche sportive et des activités communautaires de salubrité publique pour célébrer l’édition 2024 de la Journée mondiale de la santé (JMS) sous le thème : « ma santé, mon droit ».
Vêtu de T-shirts et casquettes bleus à l’effigie de l’OMS, le personnel du bureau pays, soutenu par des Représentants d’autres institutions du système des Nations Unies et des acteurs non étatiques, a rallié, après un parcours de 8 km de marche intensive, l’espace réservé par la mairie de Bujumbura pour recevoir les coups de pioches, de coupe-coupe et de râteaux en vue de son assainissement. Cette initiative de l’OMS a été vivement saluée par le Maire de la ville qui a rehaussé de sa présence cette manifestation. Jimmy Hatungimana a tenu d’abord à féliciter l’Organisation mondiale de la santé pour l’appui constant qu’elle ne cesse d’apporter au Burundi en vue de renforcer le système de santé du pays et assurer une meilleure santé à la population. Il a remercié l’institution des Nations Unies leader en santé pour avoir choisi de mettre l’assainissement de l’environnement au cœur de la célébration de la Journée mondiale de la santé et surtout d’avoir pensé à doter la mairie de Bujumbura d’un lot d’équipements d’entretien et de salubrité. « Ses râteaux, machettes, brouettes et bottes que vous nous apportez ce jour vont permettre aux agents qui s’occupent de la propreté de la ville de bien travailler pour un meilleur assainissement et un cadre de vie plus agréable à la population, car la santé humaine et la santé environnementale vont de pair », a souligné le maire Jimmy Hatungimana.
Soutenu par son homologue du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Burundi, le Représentant de l’OMS a félicité le premier responsable de la mairie de Bujumbura pour tous les efforts faits afin de faire de cette ville un espace sain qui offre à une meilleure qualité de vie et d’existence à la population. Dr. Xavier CRESPIN a insisté sur la nécessité de promouvoir l’approche « ONE HEALTH » dans sa composante « santé environnementale » pour mieux assurer le droit de la population au bien-être à travers l’édification d’un cadre de vie agréable pour tous.
En effet, cette initiative de l’OMS Burundi de placer la célébration de la JMS 2024 sous le signe de la promotion de la pratique du sport et de la santé environnementale s’inscrit dans la droite ligne des recommandations de l’OMS.
Pour l’organisation, Un air pur, un climat stable, des services adéquats d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’hygiène, une utilisation sûre des produits chimiques, une protection contre les radiations, des lieux de travail sains et sûrs, des pratiques agricoles rationnelles, des villes et des environnements bâtis favorables à la santé et une nature préservée sont autant de conditions préalables à une bonne santé.
De même, en 2018, l’Assemblée mondiale de la Santé a convenu d’un objectif mondial consistant à réduire la sédentarité physique de 10 % d’ici à 2030 dans le droit fil des objectifs de développement durable (ODD). L’engagement qu’ont pris les dirigeants du monde d’atteindre les ODD moyennant des mesures nationales ambitieuses offre l’occasion de recentrer et de renouveler les efforts visant à promouvoir l’activité physique.
Ce qui fait dire au Représentant de l’OMS au Burundi que les idéaux de la Couverture sanitaire universelle (CSU) et des ODD ne sauraient être atteints si l’on n’établit pas et ne renforce pas le lien entre la santé humaine, la santé animale et la santé environnementale. « Le bien-être et la santé des populations dépendent de ces trois facteurs intimement liés », estime Dr. Xavier CRESPIN.
La célébration de l’édition 2024 de la Journée mondiale de la santé par l’OMS Burundi a connu, outre la participation du PNUD, celle des acteurs non étatiques avec lesquels l’institution collabore. Il s’agit, entre autres, de l’ONG Global Developpement Community Burundi, de l’association ALUMA qui œuvre dans la lutte contre le paludisme et celle des Sages-femmes du Burundi « MIDWIFE IN ACTION ».