Raviver l’engagement en faveur du don de sang
Mbabane – Marcia Motsa, originaire de Manzini (Eswatini), professionnelle en ressources humaines et mère de deux enfants, a commencé à donner du sang pendant ses études secondaires, après que des responsables de la banque de sang locale soient passés dans son lycée expliquer en détail le processus de don de sang. Bien qu’elle ait cessé de donner du sang après ses études, étant prise par le travail et sa vie de famille, son engagement a été ravivé en 2023 après un exposé présenté par le Ministère de la santé sur son lieu de travail.
« En réalisant que le don de sang est un acte essentiel, de sacrifice, à la portée de tous, j’ai décidé de recommencer à en donner », confie-t-elle. « Le sang n’est pas une ressource que l’on peut acheter n’importe où. Le manque de ce ʺproduitʺ rend d’autant plus crucial la nécessité pour les gens d’envisager de faire un don de sang. »
Se remémorant ses premières expériences, Motsa reconnaît que le fait d’avoir donné du sang dans sa jeunesse a influencé son engagement renouvelé à l’âge adulte. « Je connaissais le processus et je n’avais pas peur. Aujourd’hui, en tant que mère, je suis plus consciente des besoins en sang des structures de santé et je suis davantage résolue à donner mon sang », explique-t-elle.
À propos d’une récente collecte de sang à laquelle elle a participé, Motsa affirme que le processus a été rapide et sans stress grâce au professionnalisme du personnel de santé. Malgré sa peur des aiguilles, l’environnement rassurant et la conscience du besoin vital en sang l’ont aidée à surmonter ses angoisses. « Je n’ai pas eu de vertiges, je n’ai rien senti », affirme-t-elle. « J’avais l’impression qu’ils pouvaient prélever plus de sang, mais ils disent qu’ils ont une limite à ne pas dépasser. Je me suis bien sentie après et durant le reste de la journée. »
Motsa considère que les employeurs peuvent participer à rendre le don de sang plus accessible au personnel en organisant des collectes sur le lieu de travail. « J’apprécie le travail accompli par le Ministère de la santé avec l’appui de ses divers partenaires », dit-elle. « En tant que cadre, le défi consiste à concilier le travail et mes autres engagements, ajoute-t-elle. S’il existait ici une clinique où je puisse passer à n’importe quel moment, cela rendrait les choses bien plus faciles. »
Elle invite les jeunes à prendre l’habitude de donner leur sang dès le plus jeune âge, comme elle l’a fait. « Il y a certaines décisions que l’on doit prendre tôt et qui conditionnent la personne que l’on devient plus tard », poursuit-elle. « Il est bon d’adopter un comportement aussi noble dès le plus jeune âge. »
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