Assise dans la cour de sa maison, avec son nouveau-né dans les bras, Aissata*, déplacée par l’insécurité et vivant dans le centre-ville de Ménaka, se souvient du jour où elle est tombée malade alors qu’elle était enceinte. « Ce jour-là, j’avais mal au bas ventre, j’étais faible et je n’avais pas d’appétit. Le pire, je n’avais pas d’argent et mon mari était absent », se rappelle-t-elle.