Communiqué de Presse

Communiqué de Presse

Antananarivo, ce 16 février 2009. L’OMS a, pour le compte des Nations-Unies, effectué la semaine dernière, une évaluation des problèmes et des besoins sanitaires des 2 principaux établissements hospitaliers de la Capitale (CHU Ampefiloha et Soavinandriana), qui prennent actuellement en charge la majorité des blessés, consécutifs aux violences socio-politiques du 07 février dernier.

L’objectif de cette évaluation a été de mieux appréhender la situation et la qualité de la prise en charge des blessés, qui, pour la plupart, l’ont été par balles ou par piétinement au cours des bousculades.
Antananarivo, ce 16 février 2009. L’OMS a, pour le compte des Nations-Unies, effectué la semaine dernière, une évaluation des problèmes et des besoins sanitaires des 2 principaux établissements hospitaliers de la Capitale (CHU Ampefiloha et Soavinandriana), qui prennent actuellement en charge la majorité des blessés, consécutifs aux violences socio-politiques du 07 février dernier.
L’objectif de cette évaluation a été de mieux appréhender la situation et la qualité de la prise en charge des blessés, qui, pour la plupart, l’ont été par balles ou par piétinement au cours des bousculades.

Les entretiens auprès des principaux responsables de ces Hôpitaux ont permis de recueillir leurs besoins urgents : médicaments, sérums physiologiques, matériels et consommables pour la chirurgie et pour les pansements des plaies. Les consommables pour transfusion sanguine (sang, poches, réactifs, …) sont encore en quantité suffisante pour le moment mais le stock nécessite un renflouement dans les plus brefs délais, afin d’éviter toute pénurie en cas de besoins ultérieurs.

Cette évaluation a permis de constater que plusieurs intervenants (Médecins Du Monde, Croix Rouge, UNICEF, OMS…) anticipent déjà sur la prise en charge dans les régions. L’OMS contribue avec les autres acteurs (i) aux soins et à la prise en charge ; (ii) à l’approvisionnement en matériels, équipements, consommables et médicaments ; (iii) à la prévention des infections ; (iv) à la surveillance des maladies ; sans oublier la continuité des services essentiels de santé. Un volet « mobilisation de ressources » y est également intégré, afin de sensibiliser la communauté nationale et internationale à contribuer à la mobilisation de logistique et de fonds, pouvant permettre de faire  face efficacement au volet sanitaire de la crise en cours.