Elimination de l’onchocercose : le Togo en marche vers la certification

Elimination de l’onchocercose : le Togo en marche vers la certification

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Dans le souci d’accompagner le Programme National de Lutte contre l’Onchocercose (PNLO) dans le processus d’élimination de cette maladie au Togo, un comité d’experts a été mis en place en février 2016 par le Ministère de la Santé et de la Protection Sociale (MSPS). Ce comité a tenu en avril 2016, une réunion préparatoire qui a permis de s’approprier le document de l’OMS relatif aux critères de l’élimination de l’onchocercose et d’élaborer un plan de travail à soumettre aux experts internationaux.

Dans ce contexte, Lomé, la capitale du Togo a abrité du 26 au 28 juillet la réunion des experts internationaux provenant de OMS, Sightsavers, HDI, FHI 360, MDP,  GIZ, USAID, Centre Carter, CDC Atlanta.    

La rencontre  a été ouverte par le  professeur Moustafa Mijiyawa, Ministre de la Santé et de la Protection Sociale en présence de Dr Mamadou Dravé qui assure l’intérim du Dr Lucile Imboua, représentant de l’OMS au Togo. 

Elle a permis notamment d’avoir une compréhension harmonisée des critères de l’OMS pour la certification de l’élimination de l’onchocercose, d’apprécier la phase actuelle  où se situe le PNLO dans le processus d’élimination de cette maladie.

La réunion des experts a fait deux importantes recommandations portant sur : i) la composition des membres du comité afin de garantir son indépendance dans l’analyse des dossiers et ses recommandations et ii) la réalisation d’enquêtes épidémiologiques et entomologiques pour avoir la situation réelle de la prévalence de l’onchocercose dans les différents bassins endémiques en conformité avec les nouvelles directives de l’OMS. 

A titre de  rappel, l’onchocercose est une maladie parasitaire avec des manifestations cutanées et oculaires. Elle est transmise à l’homme par la piqûre infectante d’une petite mouche noire bossue appelée simulie. Elle a sévi au Togo comme dans les autres pays ouest-africains sous forme hyper et méso endémique. Actuellement, le Togo est parvenu à l’étape de son contrôle selon l’objectif de l’OCP même s’il persiste encore des  poches où la prévalence est toujours supérieure à 5% comme dans les bassins de Kéran, Amou et Mô.

 


Pour plus d’information contacter :

 

Dr Mawulé DAVI, Chargé de la lutte contre les maladies,  davik [at] who.int

M. Vewonyi Komi Hotowossi, Chargé de la Communication,  hotowossik [at] who.int

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