Alger 07 avril 2014 - La journée mondiale de la santé a été célébrée à l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA). La célébration officielle élargie aux différents secteurs impliqués dans la lutte anti-vectorielle en Algérie a enregistrée la participation de plus de 200 personnes.

Organisée par le Ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière (MSPRH) avec l'appui du Bureau de l'OMS en Algérie, cette journée a été l'occasion aux experts d'évaluer les actions menées à ce jour et consolider les acquis enregistrés en matière de lutte anti-vectorielle en Algérie.

Le Dr. Bah Keita Représentant de l'OMS en Algérie, a fait lecture du message du Dr. L. G. Sambo Directeur Régional de l'OMS pour l'Afrique, dans lequel il met l'accent sur l'approche intégrée pour la lutte anti-vectorielle « l'OMS continuera à promouvoir la gestion vectorielle intégrée en tant que meilleure approche susceptible de renforcer la lutte anti-vectorielle. Comme le secteur de la santé ne peut pas, tout seul, empêcher la prolifération des vecteurs et des maladies à transmission vectorielle, d'autres secteurs tels que l'environnement, l'agriculture et les administrations locales sont invités à contribuer à la lutte contre ces maladies » a-t '-il souligné.

Pour sa part, le Directeur Général de la Prévention et de la Promotion de la Santé (DGPPS) a souligné que la première menace est la réintroduction du paludisme : « les autorités publiques restent vigilantes face à l'apparition du paludisme à l'instar des cas enregistrés à Ghardaïa en 2013 et dans d'autres wilayas » la deuxième menace dira t' il concerne la leishmaniose cutanée enregistrée notamment dans les hauts plateaux et qui, malgré les efforts du secteur, les pouvoirs publics n'ont pu définitivement l'endiguer mais ont, toutefois réussi à faire baisser le taux de prévalence de 30.000 cas en 2000 à 700 cas en 2013.

Il faut savoir que sur les vingt-deux maladies à transmission vectorielle recensées par l'OMS, l'Algérie a identifié celles qui constituant une menace compte tenue de l'étendue de ses frontières notamment pour les arboviroses et a pris des mesures préventives pour y faire face tout en observant scrupuleusement les recommandations de l'OMS à cet effet.

Les communications et les débats ont porté sur les problématiques du paludisme, des leishmanioses ainsi que les arboviroses. Les secteurs de l'agriculture, et des collectivités locales ont partagé leurs expériences dans la lutte anti vectorielles, à travers les actions menées sur le terrain notamment par l'entreprise URBAL dont la mission principale est la lutte anti-vectorielle (dératisation, désinsectisation, la lutte anti larvaire et la lutte adulticides).

Les experts nationaux présents ont conclu que vu la situation géographique et socio-économique, les conditions environnementales et climatiques de I'Algérie, il est important de consolider les actions sur le terrain. Une action qu'ils veulent intégrée, structurée, anticipative, intersectorielle, interdisciplinaire, institutionnelle et règlementée consacrant ainsi le slogan national « maladies à transmission vectorielle TOUS CONCERNES».

Les médias alliés incontournables dans la lutte anti-vectorielle

En appui aux préparatifs de la journée mondiale de la santé, le Dr. Bah Keita Représentant de l'OMS pour l'Algérie a rencontré le Directeur de la Coopération et de la Formation du Ministère de la Communication ainsi que le Directeur de la Coopération et des relations Internationales de la Radio Algérienne. Ces deux rencontres ont permis de sensibiliser les responsables de la communication quant au rôle des Médias dans la lutte anti-vectorielle et le rôle que pourrait jouer le citoyen pour améliorer et contribuer à la préservation de son environnement et de sa santé et celle de sa famille. Ces actions de renforcement du plaidoyer, initiées par le Bureau de l'OMS en Algérie, ont donné leurs fruits, se traduisant par une large couverture de l'évènement par les organes d'information étatiques et privés tous types confondus.

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