Santé mère-enfant-adolescent: L’OMS et les pays vont accélérer la cadence vers l’atteinte des OMD

Santé mère-enfant-adolescent: L’OMS et les pays vont accélérer la cadence vers l’atteinte des OMD

Ils sont une vingtaine, experts de l’OMS (pays, inter-pays, Bureau régional et siège) à avoir fait le déplacement pour  confronter leurs expériences, évaluer leurs plans de travail pour proposer des pistes en vue de l’accélération de la mise en œuvre des activités sur le terrain.

Cette rencontre de planification regroupe dans un premier temps les experts de l’OMS qui seront rejoints dans les prochaines 48 heures par leurs homologues des ministères de la santé des pays de la sous-région ouest et de l’OOAS.

Au cours des 05 journées d’échanges, les responsables de différents programmes liés à la santé des mères, des enfants et des adolescents entre autres, feront le point sur les activités planifiées au cours des années 2012-2013 pour ensuite identifier les activités prioritaires 2014-2015.

Ce matin à la cérémonie d’ouverture des travaux, le Coordonnateur de l’équipe inter-pays de l’OMS pour l’Afrique de l’Ouest (IST/WA) à fait un plaidoyer empreint de passion en faveur de l’amélioration de la situation des mères et des enfants du continent. Il a demandé aux experts de l’OMS dans les pays de jouer pleinement leur rôle de conseiller des ministères de la santé pour faire infléchir les courbes de mortalité actuelles. Dr. Walker à enfin salué l’engagement politique des pays et souhaité que celui-ci se matérialise encore plus à l’orée du bilan des OMD qui sera fait en 2015.

Les acteurs de la lutte pour l’amélioration des indicateurs en faveur de la santé des mères et des enfants ont réaffirmé leur conviction et leur engagement à travailler pour l’accélération de la mise en œuvre des activités planifiées dans les différents pays. En rappel, l’OMD 4 vise la réduction de 2/3, entre 1990 et 2015, du taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans et l’OMD 5  la réduction de 3/4, entre 1990 et 2015, du ratio de mortalité maternelle. Dans les deux cas, ces taux sont encore très élevés en Afrique.
 

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