Xhariep ‒ Vuyelwa Mnyameni a contracté la COVID-19 en juin 2020. Elle se souvient parfaitement à quel point la maladie l’avait mise à mal. « Je me suis juste accrochée pour les enfants », dit-elle, rappelant qu’elle a dû quitter son domicile pour se mettre en quarantaine sur l’un des sites officiels de la province de Free State pendant 15 jours, loin de sa famille.
Lorsque le vaccin contre la COVID-19 est devenu disponible près d’un an plus tard, elle a été parmi les premiers à se faire vacciner. « Je leur ai dit : « vous savez quoi ? Ce que j’ai ressenti l’année dernière, je ne veux plus y faire face » », déclare-t-elle. « Pour que mon corps se porte bien et se défende, Je n’ai même pas perdu du temps pour me faire vacciner. J’étais juste contente que le vaccin soit là et que je pouvais le prendre. »
Elle a achevé sa série de primovaccination et se rend au dispensaire de Mamello pour recevoir sa dose de rappel, et faire administrer à sa fille de trois mois le vaccin prévu au calendrier de vaccination des enfants.
« C’est très important pour moi de la protéger contre les maladies infantiles », affirme Vuyelwa.
Cette mère de deux enfants est en congé de maternité et reprendra son travail de commis administratif dans le plus grand hôpital du district.
« Je suis ici pour ma consultation de routine », dit-elle. Cela signifie que lors d’une visite, elle reçoit ses médicaments contre le VIH, ceux contre l’hypertension artérielle et se fait administrer un contraceptif injectable. « Et je suis aussi venue me faire vacciner contre la COVID-19 », ajoute-t-elle.
Il aide également les responsables du district à identifier les zones qui ont un retard concernant la vaccination contre la COVID-19. Bien que plus de 60 % de la population totale du district et 78 % de la population âgée de plus de 60 ans aient reçu toute la série de primovaccination, des poches de « résistance » subsistent, d’après Zisiwe Mahlati, épidémiologiste du district de l’OMS à Xhariep.
« Ma première tâche a consisté à analyser les données de tous les différents systèmes de données. Nous avons commencé par interpréter les données et uniformiser les rapports pour aider les gens sur le terrain à les comprendre », explique-t-elle. Dès qu’une flambée de cas était identifiée, le personnel était déployé dans la zone pour intensifier les tests et la recherche des contacts.
Zisiwe a maintenant transféré ces compétences à la vaccination, en utilisant le système national de données électroniques sur la vaccination comme source de données.
« Je peux voir les zones qui ne sont pas couvertes par la vaccination. C’est pourquoi nous allons aujourd’hui mener une enquête dans une zone où les cibles de vaccination ne sont pas atteintes, et aussi pour comprendre pourquoi la population ne perçoit pas l’importance de la vaccination », dit-elle.
Zisiwe pense aussi au futur. « Les systèmes de données que nous avons mis au point seront nécessaires à l’avenir pour faire face aux virus nouveaux et inattendus », explique-t-elle.
Communication Officer
WHO Regional Office for Africa
Email: ridgardn [at] who.int (ridgardn[at]who[dot]int)
Tel: +254 11 289 0666
Chargée de relations avec les média
Bureau Régional de l'OMS pour l'Afrique
Email: dalalm [at] who.int (dalalm[at]who[dot]int)
Tél : +254 703 254 761 (WhatsApp)