Brazzaville – Depuis que la République du Congo a confirmé, en mars 2023, un cas d’infection par un variant du poliovirus circulant de type 1 – le premier de ce type détecté en plus de deux décennies – le pays est à l’avant-garde du déploiement de Systèmes de suivi géospatial (GTS). Ces systèmes permettent de suivre dans quels foyers se sont rendus les vaccinateurs et lesquels il reste à visiter pour aider à contenir la transmission.
Les systèmes de suivi géospatial ont un rôle essentiel à jouer dans le suivi des équipes de vaccination lors des campagnes de riposte aux épidémies de poliomyélite. Avec l’appui de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et des autres partenaires de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP), l’application mobile a été utilisée très récemment à Brazzaville lors d’une campagne nationale de vaccination menée du 9 au 11 juin 2023 par le Ministère de la santé du Congo.
Les systèmes de suivi géospatial ont un rôle essentiel à jouer dans le suivi des équipes de vaccination lors des campagnes de riposte aux épidémies de poliomyélite. Avec l’appui de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et des autres partenaires de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP), l’application mobile a été utilisée très récemment à Brazzaville lors d’une campagne nationale de vaccination menée du 9 au 11 juin 2023 par le Ministère de la santé du Congo.
Les téléphones portables sont essentiels à cet effet et l’OMS a mis 500 smartphones à la disposition des vaccinateurs pendant la campagne. Ces téléphones étaient remis chaque matin par l’équipe du Centre des systèmes d’information géographique du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, avant le début des séances de vaccination.
« Avec la configuration du téléphone et l’installation de l’application mobile GTS, il vous suffit de charger votre téléphone et de vous assurer d’activer le système de suivi lorsque vous êtes dans la rue. Je viens de le mettre dans ma poche et je fais du porte-à-porte », explique Sandrine Lina, une vaccinatrice formée par l’OMS, en montrant son dispositif au reste de son équipe.
Le dispositif de suivi agit comme n’importe quelle autre application mobile, en comptant les étapes et en utilisant les coordonnées collectées pour les localiser sur la carte. À la fin de chaque journée, une synthèse de ces informations est faite pour déterminer les maisons dans lesquelles les vaccinateurs doivent encore se rendre, donnant ainsi des orientations claires aux équipes pour qu’aucun enfant ne soit oublié.
Le dispositif de suivi agit comme n’importe quelle autre application mobile, en comptant les étapes et en utilisant les coordonnées collectées pour les localiser sur la carte. À la fin de chaque journée, une synthèse de ces informations est faite pour déterminer les maisons dans lesquelles les vaccinateurs doivent encore se rendre, donnant ainsi des orientations claires aux équipes pour qu’aucun enfant ne soit oublié.
Avant la campagne, les équipes d’intervention rapide de l’OMS ont formé les vaccinateurs à l’utilisation de l’application, au maintien des vaccins en sécurité à la température requise, à l’identification des enfants à vacciner et la manière de le faire, essentiels pour améliorer les campagnes de vaccination.
Le système de suivi a démontré sa capacité à saisir et à analyser des données spatiales et géographiques sur des cartes, fournissant des informations en temps réel sur la couverture pour toutes les zones de l’équipe, y compris la localisation des établissements manquants afin d’améliorer la couverture vaccinale.
En association avec l’Open Data Kit (ODK), ce système de suivi permet également de collecter des données sur le terrain, dont les noms des établissements, les types de ménage, les raisons du refus de se faire vacciner, et plus encore. Après la campagne, les données collectées sont utilisées pour mettre à jour les micro-plans établis au niveau des services afin d’améliorer les futures campagnes de vaccination.
Le Congo a utilisé cette innovation pour la première fois en 2021. L’application a depuis été mise à jour et un nombre croissant d’agents vaccinateurs bénéficient de la formation nécessaire pour une utilisation optimale.
Le système de suivi a démontré sa capacité à saisir et à analyser des données spatiales et géographiques sur des cartes, fournissant des informations en temps réel sur la couverture pour toutes les zones de l’équipe, y compris la localisation des établissements manquants afin d’améliorer la couverture vaccinale.
En association avec l’Open Data Kit (ODK), ce système de suivi permet également de collecter des données sur le terrain, dont les noms des établissements, les types de ménage, les raisons du refus de se faire vacciner, et plus encore. Après la campagne, les données collectées sont utilisées pour mettre à jour les micro-plans établis au niveau des services afin d’améliorer les futures campagnes de vaccination.
Le Congo a utilisé cette innovation pour la première fois en 2021. L’application a depuis été mise à jour et un nombre croissant d’agents vaccinateurs bénéficient de la formation nécessaire pour une utilisation optimale.
Abdul et Karima sont les parents de deux enfants d’autres éligibles, comme plus d’un million d’autres ciblés par cette campagne nationale de vaccination. Après avoir reçu le vaccin, Isaaga et Mariam sont désormais protégés contre le risque de paralysie associé à la poliomyélite. Pour renforcer le système de suivi, une marque est également apposée sur les doigts des enfants pour confirmer qu’ils ont été vaccinés, ce qui permet à des contrôleurs indépendants et à l’OMS d’évaluer la qualité de la campagne.
À la fin de chaque journée de vaccination, les vaccinateurs chargent les données quotidiennes sur leurs déplacements dans l’application. Ces informations sont ensuite affichées au niveau du Centre des opérations d’urgence à Brazzaville et utilisés lors des réunions quotidiennes de contrôle.
« Nous avons vu à la fin de la première journée qu’une section ciblée pour le jour 1 dans le quartier Poto Poto n’avait pas été visitée. Des enfants éligibles pourraient y vivre et nous avons pris des mesures. Le lendemain, les équipes de vaccination sont retournées dans cette zone », explique Carolyne Gathenji, administratrice des données pour les équipes d’intervention rapide.
« Nous avons vu à la fin de la première journée qu’une section ciblée pour le jour 1 dans le quartier Poto Poto n’avait pas été visitée. Des enfants éligibles pourraient y vivre et nous avons pris des mesures. Le lendemain, les équipes de vaccination sont retournées dans cette zone », explique Carolyne Gathenji, administratrice des données pour les équipes d’intervention rapide.
La capacité à examiner et à apporter des corrections rapides au cours des campagnes de vaccination est bienvenue pour le programme d’éradication de la poliomyélite. Auparavant, les équipes de vaccination utilisaient des cartes peu précises dessinées à la main et avaient des difficultés à localiser les enfants ayant échappé à la vaccination. La vérification des informations était souvent retardée jusqu’à la fin des campagnes de vaccination, ce qui contribuait à l’exclusion de zones clés où le virus pouvait circuler.
En plus du Congo, le Centre des systèmes d'information géographique de l'OMS Afrique a déployé l'application mobile au Cameroun et au Nigéria, qui a été le premier pays à l'utiliser en 2012. Avec d'autres stratégies de riposte, l’application a contribué au retrait du Nigéria de la liste des pays endémiques pour la poliomyélite et à la certification de la Région africaine comme exempte de poliovirus sauvage de type 1 (PVS1) en août 2020.
En plus du Congo, le Centre des systèmes d'information géographique de l'OMS Afrique a déployé l'application mobile au Cameroun et au Nigéria, qui a été le premier pays à l'utiliser en 2012. Avec d'autres stratégies de riposte, l’application a contribué au retrait du Nigéria de la liste des pays endémiques pour la poliomyélite et à la certification de la Région africaine comme exempte de poliovirus sauvage de type 1 (PVS1) en août 2020.
Pour qu’il n’y ait plus d’enfants inutilement paralysés par la poliomyélite, le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique continue de collaborer avec les États Membres à la mise en œuvre d’un ensemble complet d’activités de prévention et de riposte. Ces activités comprennent le renforcement de la vaccination de routine, la mise en œuvre d’activités de vaccination supplémentaires, le renforcement des capacités des ressources humaines, la fourniture d’un appui technique et le renforcement des activités de surveillance. Une amélioration active de la gestion des données et des informations reste par ailleurs essentielle pour éclairer les processus de prise de décisions visant à interrompre la circulation de ce virus.
Pour plus d'informations ou pour demander des interviews, veuillez contacter :
Monge Marta Villa
Communications Officer
Polio Eradication Programme
WHO Regional Office for Africa
Email: mongem [at] who.int (mongem[at]who[dot]int)
Tel: + 34 636 04 76 79