Arrive alive [fr]
Ne conduisez pas si vous avez bu de l’alcool. Arrivez en vie.
Vous pouvez prévenir les accidents de la route dus à la consommation d'alcool. Pour en savoir plus et s'impliquer. #ArriverEnVie
Ne laissez pas les célébrations se transformer en tragédies
La conduite en état d’ébriété est un problème majeur en Afrique, en particulier chez les jeunes. Saviez-vous que les accidents de la route sont l’une des principales causes de décès et d’invalidité en Afrique ? En 2019 dans la Région africaine, plus de 60 000 jeunes âgés de 15 à 29 ans sont décédés des suites d’accidents de la route (soit plus de six personnes toutes les heures) et un grand nombre de ces accidents est lié à la consommation d’alcool. La vérité est que tous les accidents de la route et les traumatismes imputables à l’alcool pourraient être évités.
Conduire en état d’ébriété peut changer la trajectoire de votre vie et de celle des autres de la pire des façons. Il suffit d’un verre d’alcool pour provoquer un accident mortel. Adoptons la bonne attitude : restons sobre au volant. Choisissons toujours l’option #ArriverEnVie.
Rétablissons les faits
Les gens invoquent de nombreux arguments pour se convaincre qu’il est acceptable de conduire en état d’ébriété. Démêlons le vrai du faux.
“C’est juste un verre ! Cela n’affectera pas ma conduite.”
Un seul verre suffit à altérer le jugement. L'alcool est l'une des principales causes de mortalité sur la route, que l'on en consomme peu ou beaucoup. L'alcool, même en quantité faible ou modérée, altère l'équilibre, la vision, le temps de réaction et le jugement: la combination parfaite pour provoquer des accidents de la route voire des décès.
“Je ne mets que moi-même en danger. Il n'y a personne d'autre dans ma voiture ou sur ma moto.”
Conduire en état d’ébriété met en danger d’autres personnes comme les piétons, les cyclistes et les autres conducteurs. En conduisant après avoir consommé de l’alcool, on risque non seulement de faire des blessés, de provoquer des accidents de la route, des traumatismes, voire la mort, mais aussi de mettre en danger d’autres personnes. Ne soyons pas négligents, faisons preuve de considération.
“Si je ne bois pas d’alcool, je ne m’amuserai pas!”
On peut s’amuser sans boire d’alcool. Beaucoup de jeunes pensent qu’ils ont besoin d’alcool pour s’amuser, mais ce n’est pas vrai. Le fait de socialiser sans boire d’alcool permet d’être et de se sentir maître de la situation, de nouer des liens plus profonds avec ses amis et de réduire le risque d’occurrence des accidents de la route.
“Je suis un excellent conducteur ! Peu importe que je boive de l’alcool ou non.”
La vérité est simple. Il ne faut pas prendre le volant après avoir consommé de l’alcool. Saviez-vous que tous les accidents de la route imputables à l’alcool sont évitables ? La consommation d’alcool augmente le risque d’occurrence d’accidents de la route ainsi que de traumatismes et de décès, et met également en danger de nombreuses autres personnes. Rester sobre est un excellent moyen d’assurer sa propre sécurité et celle des autres. Choisissons toujours d’arriver en vie.
#ArriveAlive Campaign Video
4 règles d’or pour #ArriverEnVie
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Ne buvez pas d’alcool si vous devez prendre le volant.
Ne prenez pas le volant si l’on a bu de l’alcool. Il est préférable de se faire conduire par un ami sobre ou de prendre les transports publics tels que le bus, le train ou le taxi pour rentrer chez soi en toute sécurité.
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Lorsque vous prenez un véhicule ou une moto, assurez-vous que le conducteur est sobre. Se trouver sous l’emprise de l’alcool peut donner lieu à des comportements à risque tels que le non-respect du port de la ceinture de sécurité ou du casque, et les excès de vitesse.
Dissuadez vos amis qui tiendraient à prendre le volant après avoir bu de l’alcool en leur parlant des risques liés à la conduite en état d’ébriété. Proposez leur d’autres options, comme prendre les transports publics.
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En savoir plus sur la manière dont vous pouvez éviter la conduite en état d'ivresse. Téléchargez le manuel "Arriver en vie".
Histoires personnelles
“Après une soirée bien arrosée, mon ami Biodun a décidé de prendre le volant pour rentrer.
Nous avons eu un grave accident.
Je m’en suis sorti avec de légères blessures, mais Biodun n’a pas survécu.
Le perdre de cette façon a été un véritable choc, et tous les jours je regrette cette nuit"
"Je me souviens très bien de ce jour. J’essayais simplement de traverser la route quand soudain, un motocycliste ivre est arrivé à toute vitesse et m’a percutée.
L’accident m’a laissée de graves séquelles et le processus de guérison est long. S’il vous plaît, ne conduisez pas sous l’emprise de l’alcool."
“Je n’arrive pas à croire que six ans se sont écoulés depuis l’accident. Ma vie a basculé en l’espace d’un instant.
Le conducteur qui nous a percutés était ivre, et depuis lors, je n’ai pas retrouvé l’usage de mes jambes. Je fais encore des cauchemars de cette nuit-là. Je ne souhaite à personne de vivre ce que j’ai vécu."
"Je savais que c’était mal de prendre le volant après avoir bu, mais je me suis dit que le trajet pour rentrer était court.
Je suis passée au feu rouge et j’ai percuté un couple de personnes âgées. Ils n’ont pas survécu. J’ai perdu mon emploi et fait de la prison. Ma vie n’a plus jamais été la même. Je m’en veux d’avoir fait ça."
Quelques exemples pour aider les pays africains à réduire le nombre d’accidents de la route et de traumatismes imputables à l’alcool
L'OMS recommande aux pays de fixer des limites d'alcoolémie conformément aux meilleures pratiques. La limite du taux d'alcoolémie correspond à la quantité d'alcool que l'on peut avoir dans le sang. Selon l'OMS, pour la plupart des gens, le taux d'alcoolémie recommandé est inférieur ou égale à 0,05 %. Les gouvernements africains devraient suivre les recommandations de l'OMS et modifier leur politique afin de réduire l'alcool au volant dans leur pays.
