« Ces dons de sang me sauvent la vie. Sans eux, je n’aurais jamais soufflé sur ma 26ème bougie, ni même vu ma fille âgée aujourd’hui de 8 mois », raconte Marie*, 26 ans, une habitante de Righini, un quartier de la commune de Lemba, à Kinshasa. « Quand on est une personne drépanocytaire, le don de sang est un acte solidaire capital pour notre survie. »
Malade de drépanocytose, Marie a cru mourir en accouchant de son enfant, en octobre 2021. « Pendant le travail, j’ai fait une anémie sévère comme c’est souvent le cas chez les patients drépanocytaires. Mon taux d’hémoglobine a chuté et je me suis retrouvée à 3g/dL contrairement à la moyenne de 12,1 et 15,1 g/dL chez les femmes. Cet épisode m’a fortement marqué. Sans la mobilisation de donneurs bénévoles de la fondation Cœur de compassion, je n’aurais jamais survécu. »