Dans le petit village de Sinkolé, situé dans la région forestière de la Guinée, des dizaines d’hommes et de femmes se rassemblent devant une salle communautaire délabrée, un vendredi matin. Marius Djo, conseiller de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour la prévention des abus et de l’exploitation sexuels (PSEA), attend que tout le monde prenne place sur de vieux bancs d’école en bois disposés en demi-cercle, puis il commence son propos par une introduction animée.