Vers un Burundi Zéro palu d’ici 2030 : le projet « Ecoliers contre le paludisme » po...

« Grâce aux enseignements reçus sur la prévention contre le paludisme, j’ai commencé à assurer la propreté chez moi, comme on nous l’a appris durant les séances de sensibilisation. Je veille désormais à ce qu’il n’y ait pas d’eaux sales stagnantes près de la maison, ni de hautes herbes autour de la concession. De telle insalubrité favorise la multiplication des moustiques, vecteurs du paludisme.

Célébration de la Journée mondiale du donneur de sang 2023 au Burundi : l’OMS appuie...

« Le don de sang est un acte de solidarité et surtout d’amour dont les bénéfices sont inestimables pour la vie de nos concitoyens ». Ces mots sont ceux de Marc Epaphrodite GIRUKWISHAKA, porte-parole des donneurs de sang. Il les a prononcés lors de la journée mondiale du donneur de sang célébrée au Burundi le 15 juin 2023 dans la province de Muyinga, sous le thème « Sang, plasma : partageons la vie, donnons souvent !».

Pour qu’aucun Burundais ne meurt plus par manque de produits sanguins : L’ADUS BURUN...

« Il n’y a rien de plus important sur cette terre que de sauver la vie de quelqu’un d’autre. Aujourd’hui je suis très reconnaissante à cet inconnu qui m’a permis d’être encore en vie. C’était le 04 avril 2016, suite à une fausse couche due à un accès palustre, j’avais besoin d’être transfusée, car ayant perdu beaucoup de sang. Etant du groupe sanguin O Rhésus négatif, j’avais du mal à trouver un donneur.

Le tabac est un poison dont on peut se débarrasser à force de volonté et de discipli...

Bujumbura, 7h 06min ce 25 mai 2023. A peine monté dans le taxi que le chauffeur Edouard Ndihokubwayo me présente ses excuses pour l’odeur de la fumée de cigarette qui y fuse. « Je suis désolé pour le désagrément que pourrait vous causer cette odeur. Je viens juste de fumer une clope », s’en presse-t-il de me dire un tantinet gêné. Agé de 48 ans, Edouard fume depuis près de 30 ans. « Je sais que ce n’est pas bon pour la santé de fumer. A maintes reprises, j’ai tenté d’arrêter mais je n’y arrive pas. Pourtant la cigarette ne me fait aucun bien.

Promouvoir les soins de santé primaires pour tendre vers la couverture sanitaire uni...

Vêtu de sa blouse de travail, Janvier NAHAYO, la quarantaine, s’est positionné devant l’entrée du Centre médical communautaire (CMC) de Buyenzi où il officie en qualité de technicien de promotion de la santé (TPS). Il oriente chaque patient (te) qui arrive en consultation vers le point de lavage des mains du centre de santé afin qu’il se lave les mains avant d’être reçu par l’agent de santé. « Nous veillons à ce que tout patient qui entre dans ce centre se lave d’abord les mains avant de passer à la salle de consultation.

Semaine Africaine de la vaccination (SAV) 2023 : Sous le signe du « GRAND RATTRAPAG...

« J’avais 9 mois quand j’ai contracté la poliomyélite. Elle a commencé par des diarrhées un beau matin et le soir même, mes jambes étaient devenues flasques. Ce fût un choc pour mes parents et surtout ma mère qui a tout de suite compris ce qui m’arrivait. A cette époque, beaucoup d’enfants de mon âge souffraient de la même symptomatologie et nous n’étions pas vaccinés contre la polio, faute de disponibilité de vaccins. Le pays était en épidémie », se remémore Elodie* N. la quarantaine révolue, aujourd’hui cadre de son état et en parfaite santé.