Burundi News

« Tout seul on va plus vite. Ensemble on va plus loin », dit un proverbe africain. Et Henry Ford, grand industriel américain de renchérir « Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite ». Ces deux assertions renforcent l’idée de l’établissement de la Journée mondiale du travail d’équipe (Global Team Day) par la Direction Générale de l’OMS, célébrée le 14 décembre de cette année par l’ensemble des bureaux de l’OMS à travers le monde.

Au Burundi, le paludisme demeure un problème majeur de santé publique et compte parmi les principales priorités nationales en matière de santé. Selon les données du ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida, Le cumul d’épisodes de paludisme en 2022 est supérieur à celui de 2021 avec une augmentation de 26.50%. Le paludisme représente la première cause de morbidité et de mortalité. 

A voir leur santé vigoureuse et resplendissante, leur état d’esprit d’une positivité à nulle autre pareille, vous n’imagineriez jamais que ces deux jeunes femmes portent en elles le fameux virus du VIH. Et pourtant cela fait plus de 15 ans et 20 ans que Marie-Louise et Audrey se battent quotidiennement contre le mal du siècle. « Le VIH est devenu au fil des temps mon ami intime, car j’ai appris à accepter mon sort et à vivre avec », confie Marie-Louise, 27 ans psychologue.  Depuis sa naissance, Marie-Louise n’a jamais été malade, bien que portant le virus en elle.

Le Burundi, à l’instar des pays du monde entier a été confronté, ces deux dernières années, à la pandémie de la COVID-19 avec son lot de conséquences sur le système de santé du pays. Face à cette situation caractérisée par une fréquente résurgence des maladies à potentiel épidémique, le Gouvernement, à travers le Ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida, déploie beaucoup d’efforts pour rendre accessibles aux populations des soins de santé de qualité et à moindre coût. 

Abdallah (nom d’emprunt) est un jeune marocain qui a succombé à une infection à Staphylococcus Aureus Résistant à la Méticilline « SARM », un type de bactérie à gram positif très résistante à plusieurs molécules. Cette infection est survenue après son retour au bercail suite à une opération chirurgicale qu’il a subie en France. Au Maroc où il devait poursuivre sa rééducation, il lui a été diagnostiqué une infection à staphylocoque doré multi résistant donc ne répondant pas à l’arsenal thérapeutique disponible sur le marché.

« Silence et tais-toi ! Si personne n’écoute, ne parle pas ! Silence et tais-toi, le monde ne tourne pas qu’autour de toi ! », ces mots de l’héroïne du mini documentaire, intitulé « Break the silence », produit par la réalisatrice burundaise Aziza JAFFER, résument le drame de beaucoup de jeunes pris dans l’engrenage de la dépression et qui manquent de soutien pour s’en sortir.

20 octobre 2022, Muramvya. C’est cette ville provinciale du centre-ouest du Burundi, située à 54 km de Bujumbura, qui a été choisie pour abriter les manifestations de l’édition 2022 de la journée mondiale des personnes âgées. Etaient conviés aux cérémonies : autorités politico-administratives locales, leaders religieux, cadres du Ministère du Ministère de la Solidarité Nationale, des Affaires Sociales, des Droits de la Personne Humaine et du Genre, partenaires au développement, en l’occurrence l’OMS et bien sûr les couches sociales à l’honneur, les personnes âgées.

Physique très athlétique qui le ferait passer pour un basketteur, le regard affichant lucidité et sérénité, Christian, haut de ses 29 ans, est l’un des pensionnaires du centre neuropsychiatrique de Kamenge (CNPK) à Bujumbura. Il y est interné depuis six mois à la suite de troubles mentaux. Même si l’intéressé nie les raisons qui l’ont fait venir dans ce centre de traitement, il y a été conduit par sa famille après qu’il ait développé des signes de la maladie mentale, comme nous l’explique Madame Médiatrice Nsengiyumva, responsable du service nursing du CNPK.

« Rien n’est plus important que de bâtir un monde dans lequel tous nos enfants auront la possibilité de réaliser pleinement leur potentiel et de grandir en bonne santé, dans la paix et la dignité ». Cette déclaration de feu Koffi Annan, ancien secrétaire général de l’ONU reste plus que d’actualité, quand on sait qu’en Afrique, la mortalité maternelle, néonatale et infantile demeure un véritable fléau : 57 % de tous les décès maternels surviennent sur le continent, ce qui fait de l’Afrique la région du monde où le ratio de mortalité maternelle est le plus élevé. 

L’accès des populations aux services de soins de qualité est tributaire d’un système de santé viable, efficace et efficience basé sur des informations fiables. Ces informations sont d’autant plus nécessaires qu’elles contribuent à plus d’un titre à la planification, la gestion et au suivi desdits systèmes de santé. Lequel suivi doit inclure une évaluation régulière de la disponibilité des services ainsi que de la capacité des établissements sanitaires à fournir des interventions clés selon les normes de qualité requises.