Le Niger fait régulièrement face à des urgences de plus en plus complexes avec un impact négatif sur la santé des populations. Parmi ces urgences « les maladies à potentiel épidémique », telles que le choléra, la méningite, entre autres, mais aussi « les conséquences sanitaires liées à l’activisme de groupes armées non étatiques (GANE) » le long du périmètre des quatre frontières Mali-Burkina Faso-Nigéria-Niger impliquant dix (10) districts sanitaires (DS) dans la région de Tillabéry, 2 dans celle de Tahoua, cinq (5) dans celle de Diffa et 2 dans celle de Maradi, engendrant de grands mouvements de populations.