L'OMS encourage les pays à adapter leurs stratégies de dépistage du VIH en réponse à l'évolution de l'épidémie
Les services de dépistage du VIH (SDV) et la thérapie antirétrovirale ont été déployés à très grande échelle. On estime que dans le monde, près de 80 % des personnes vivant avec le VIH connaissent maintenant leur statut sérologique. La possibilité de mettre immédiatement en route une thérapie antirétrovirale et l’apparition de meilleures options thérapeutiques ont également entraîné un accès et un recours accrus aux traitements. De nos jours, la plupart des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur statut sérologique reçoivent des traitements et des soins.
Il est crucial que tous les services de dépistage du VIH et tous les programmes nationaux obtiennent des diagnostics fiables de VIHle plus rapidement possible. Pour que les pays obtiennent des résultats fiables, l’OMS leur recommande d’utiliser une stratégie ou un algorithme de dépistage du VIH associant des tests de diagnostic rapide (TDR) ou des tests immunoenzymatiques qui, ensemble, permettent d’obtenir une valeur prédictive positive d’au moins 99 % (c’est-à-dire, moins d’un résultat faussement positif pour 100 personnes diagnostiquées séropositives au VIH).
C’est sur cette exigence que se fondaient les précédentes recommandations de l’OMS, qui conseillaient d’utiliser deux tests
positifs consécutifs pour établir un diagnostic de séropositivité au VIH lorsque la prévalence de l’infection à VIH à l’échelle nationale était supérieure ou égale à 5 %, pour maintenir une valeur prédictive positive d’au moins 99 %.