Bulletin d’information de la Surveillance de la Résistance aux Antimicrobiens (RAM) au Mali
En 2014, la soixante-septième Assemblée Mondiale de la Santé a exprimé sa préoccupation croissante au sujet de la situation de la RAM, et elle a exhorté les pays membres à renforcer leurs programmes d’action nationale ainsi que la collaboration internationale. Dans sa résolution WHA67.25 l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a recommandé que soit développé un Plan d’Action Mondial pour lutter contre la RAM. Ce Plan a été adopté en mai 2015 et recommande notamment la mise en place d’un système mondial de surveillance de la RAM (GLASS, Global Antimicrobial Résistance Surveillance System). L’objectif de GLASS est de permettre la collecte, l’analyse et l’échange avec les pays de données standardisées, validées, comparables sur la résistance aux antimicrobiens.
Le Mali a pris acte en 2016 en élaborant un plan d’action national de lutte contre la RAM. Ce plan bénéficie du soutien financier de l’OMS via les fonds alloués par KOICA (Korea International Cooperation Agency). Cinq sites hospitaliers ont été sélectionnés pour la mise en place du dispositif national de surveillance de la RAM : le CHU du Point G, le Centre Hospitalier mère-enfant Le Luxembourg, l’Hôpital Régional de Ségou, l’Hôpital Régional de Sikasso et le Centre de Santé de Référence (CSRéf) de Koutiala. La coordination nationale du dispositif est assurée par l’Institut National de Santé Publique (INSP).
Le bulletin d’information présente les tendances dégagées par le dispositif de surveillance mis en place dans le pays. Cette deuxième parution porte sur l’analyse des données des tests de sensibilité aux antibiotiques collectées auprès des sites de surveillance entre 2021 et 2022. Elle présente également les données d’enquête réalisée en 2020 auprès des établissements d’importation et de vente en gros de produits pharmaceutiques, sur la consommation des antimicrobiens entre 2017 et 2019.
Le Mali a pris acte en 2016 en élaborant un plan d’action national de lutte contre la RAM. Ce plan bénéficie du soutien financier de l’OMS via les fonds alloués par KOICA (Korea International Cooperation Agency). Cinq sites hospitaliers ont été sélectionnés pour la mise en place du dispositif national de surveillance de la RAM : le CHU du Point G, le Centre Hospitalier mère-enfant Le Luxembourg, l’Hôpital Régional de Ségou, l’Hôpital Régional de Sikasso et le Centre de Santé de Référence (CSRéf) de Koutiala. La coordination nationale du dispositif est assurée par l’Institut National de Santé Publique (INSP).
Le bulletin d’information présente les tendances dégagées par le dispositif de surveillance mis en place dans le pays. Cette deuxième parution porte sur l’analyse des données des tests de sensibilité aux antibiotiques collectées auprès des sites de surveillance entre 2021 et 2022. Elle présente également les données d’enquête réalisée en 2020 auprès des établissements d’importation et de vente en gros de produits pharmaceutiques, sur la consommation des antimicrobiens entre 2017 et 2019.
