Ouagadougou (le 21 nov 2016) - L’atelier sur le noma a pris fin le 11 novembre 2016 dans les locaux de l’ex-APOC, à Ouagadougou (Burkina Faso) par l’adoption d’une série de recommandations et en ouvrant des pistes de travail concrètes. Ainsi, les rapports techniques des activités menées entre juillet 2015 et octobre 2016 ont été présentés par le Bénin, le Burkina Faso,  la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. D’ici à la fin novembre 2016, les plans triennaux 2017-2019 du Mali et du Togo seront partagés avec chacun des bureaux/pays OMS concernés afin de recueillir leurs contributions. Une semaine supplémentaire est accordée aux autres pays pour présenter leurs requêtes de financement pour les activités planifiées en 2017.

Quant aux deux pays qui viennent de rejoindre le programme régional de lutte contre le noma, à savoir la RDC et le Nigéria, il est attendu d’eux, pour la fin du premier trimestre de l’année prochaine, l’élaboration d’une analyse de situation détaillée en vue de l’élaboration de leurs plans triennaux d’action 2017-2019. 
 
Pour sa part, l’OMS a renouvelé sa disponibilité à appuyer les pays. Dans ce sens, AFRO s’est engagé à finaliser dès que possible les brochures et posters sur le noma et leur envoi sur le terrain  pour appuyer les séances de sensibilisation et de formation des acteurs de la lutte contre le noma. Au regard des difficultés que rencontrent les pays dans l’utilisation et la justification des fonds mis à leur disposition par l’OMS, il a été convenu qu’une note de synthèse sera produite pour conseiller sur les étapes à suivre pour l’application des procédures qui accompagnent l’attribution des fonds OMS (les bien connus « DFC », pour « Direct Financial Cooperation »). En rappel, la production des rapports technique et financier associés à ces allocations de ressources est impérative ; sans présentation desdits rapports, il est difficile à l’OMS d’accorder d’autres financements.
 
En attendant la tenue du prochain atelier inter pays en 2017 pour faire le point des avancées, l’OMS va poursuivre, entre autres, la dissémination du manuel en santé orale pour la Région africaine de l’OMS et intensifier dans chacun des pays un processus de suivi-évaluation des programmes de lutte contre le noma. 
 
Au titre des recommandations, les participants à la rencontre de Ouagadougou demandent, entre autres, de promouvoir la recherche sur la santé bucco-dentaire et le noma; de faciliter l’intégration des activités  de lutte contre  le noma dans les paquets d’activités des différentes structures de soins, et enfin, d’accroître le financement des actions de lutte contre les affections bucco-dentaires et le noma. Les pays ont enfin convenu de poursuivre la réflexion sur la question de l’intégration éventuelle du noma dans la liste de maladies tropicales négligées.

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01 Mme la Rép de l’OMS Dr Diarra-Nama Alimata J

02 Scène de sensibilisation jouée au cours de la cérémonie d’ouverture par une troupe du Burkina Faso

03 Les médias un relais essentiel pour sensibiliser les populations

04 Une vue des participants_ ici ceux du Burkina Faso