Laboratoire et gestion des données: Les deux pieds de la surveillance épidémiologique

A Lomé, les débats sont centrés sur la surveillance des maladies à potential épidémique, avec la volonté affirmée d’une meilleure intégration des strategies.

Dans ce forum scientifique de haut niveau, il est aussi et surtout question de deux autres problématiques qui permettent à la surveillance d’être encore plus performante et utile pour prévenir les épidémies. Il s’agit du laboratoire et de la gestion des données.

Les specialistes du laboratoire ne cessent de rappeler que la bonne surveillance est basée sur les performances et la promptitude du laboratoire à réagir. Exemple, le cas de la méningite ou plusieurs germes sont en circulation. Quelle réponse médicale apporter pour protéger efficacement les populations si l’on n’a pas au préalable identifié le type de germe mis en cause?

La même situation peut être repliquée en ce qui concerne la gestion des données. Sans données bien collectées et analysées, il serait hasardeux de prendre action et faire des previsions. Avec les données, il est plus aisé de suivre les tendances pour prédire.

Ces deux importants volets qui renforcent la surveillance ont bénéficié du plaidoyer en arguments des grands laboratoires du Nord, (CDC Atlanta et NIPH Oslo, Instituts Pasteur). Après plusieurs années de collaboration avec les acteurs du Sud, ils ont préconisé plus d’intérêt et plus d’appui au laboratoire et à la gestion des données.

10è Réunion annuelle Surveillance - Laboratoire et gestion des données

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