Commémoration au Togo de la Journée mondiale de lutte contre le Sida

Commémoration au Togo de la Journée mondiale de lutte contre le Sida

La Journée Mondiale de Lutte contre le Sida (JMS), édition 2017 a été officiellement lancée au Togo le 1er décembre 2017 à Tabligbo, dans le district de Yoto situé à 75 kilomètres de Lomé, la capitale du Togo. Le thème retenu pour cette 30ème édition est « Droit à la santé ».  

La cérémonie de lancement a été présidée par le Professeur Vincent P. PITCHE, Coordonnateur National du Secrétariat Permanent du Conseil National de Lutte contre le Sida et les IST au nom du Professeur Moustafa Mijiyawa, Ministre de la santé et de la protection sociale. On notait la présence du Conseiller Santé du Président de la République, des autorités administratives,  militaires et religieuses, des représentants des agences du système des Nations unies (OMS, ONUSIDA, PNUD, UNFPA), des chefs services  du ministère de la santé, des organisations de la société civile, des acteurs sociaux, des organisations à base communautaires, des élèves et des médias.  

Le thème de cette année s’inscrit bien dans la vision des Nations unies pour l’atteinte des objectifs 3×90 fixés à l’horizon 2030. Le Togo organise la riposte  avec une stratégie multisectorielle  impliquant aussi les secteurs public, privé et associatif pour que les populations les plus vulnérables et les populations clés aient accès aux services de prévention et de prise en charge. Dans ce cadre, les agences du système des nations unies donnent un appui conséquent au pays à travers un programme conjoint.   

Plusieurs activités ont meublé cette célébration à savoir une campagne médiatique de sensibilisation et une campagne gratuite de dépistage. 

Selon les estimations Spectrum, la prévalence de l’infection par le VIH en 2017 au Togo est estimée à 2,1% dans la population générale âgée de 15- 49 ans. Cette prévalence est à prédominance féminine avec 3,1%  chez les femmes contre 1,7% chez les hommes, ceci se confirme  par un taux de prévalence 4 fois plus élevé chez les jeunes filles de 15-19 ans soit (0,4%) que chez les garçons de même (0,1%).
 

Pour de plus amples informations et toute demande de renseignements, veuillez contacter : 

Dr Davi Mawulé, DPC, e-mail: davim [at] who.int
Mr Komi Hotowossi, CAM, e-mail: hotowossik [at] who.int 
 

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