Communiqué de presse conjoint

Ce 31 octobre 2013, la Première Dame du Burkina Faso a procédé au lancement officiel de l’introduction de deux nouveaux vaccins dans le Programme Elargi de vaccination (PEV). Il s’agit des vaccins anti pneumococcique et anti Rota-virus. La cérémonie a eu pour cadre la commune de Tanghin Dassouri (20 km à l’Ouest de Ouagadougou la capitale). On notait la présence de M. Léné Sebgo,  ministre de la Santé, accompagnée du ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité et du ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi. Etaient également présents, Dr. Djamila Cabral, Représentante de l’OMS, Mme Sylvana Nzirorera, Représentante a.i de l’UNICEF, Mme Ariane Leroy, Chargée de communication pays de GAVI Alliance, des représentants de missions diplomatiques, divers acteurs et la population.

L’introduction de ces deux nouveau vaccins, PCV 13 contre le pneumocoque et le Rotateq contre le rotavirus, permettront d’agir sur les décès lies aux diarrhées et autres formes de méningites chez les enfants de moins de 5 ans au Burkina Faso. En effet, les Infections à pneumocoque et rotavirus constituent un problème de santé publique. On estime qu’environ 20 000 enfants de 0 à 5 ans meurent chaque année de pneumonie au Burkina Faso. Quant aux infections à rotavirus, elles affectent annuellement 90 % des enfants de moins de deux ans. 

Après le mot de bienvenue du Maire de la commune hôte, madame la Représentante de l’OMS s’est exprimée au nom des partenaires apportant un appui aux autorités sanitaires nationales dans le domaine de la vaccination. Pour Dr. Djamila Cabral les différentes études épidémiologiques montrent que les pays de notre région sont classés dans la zone de forte endémicité pour les maladies invasives liées entre autres, aux pneumocoques et au rota-virus. L’introduction de ces nouveaux vaccins dans le Programme national d’immunisation au Burkina, représente un progrès considérable. En effet, avec ces deux nouveaux vaccins, les enfants burkinabè seront désormais protégés contre 11 maladies de l’enfance, et ceci va contribuer significativement à la réduction de la morbidité et la mortalité liées à ces maladies et à l’atteinte des objectifs du Millénaire pour le développement.

 Le Ministre de la santé, monsieur Léné Sebgo comme ceux qui l’ont succédé a tenu à saluer la présence effective de l’épouse du Chef de l’Etat qui répond toujours présente lorsqu’il s’agit de soutenir les activités qui vont dans le sens de la survie de l’enfant. S’appuyant sur les données disponibles, le Ministre de la santé a cité l’indicateur phare du PEV, le DTC3 dont le taux de couverture est passé entre 2001 et 2006 de 64% à 90%. Autre indicateur à prendre en compte, le Penta3, introduit en 2006 et qui était de 75,76% a atteint en 2012 la barre de 100%. Une performance qui n’aurait été possible sans l’appui des partenaires et particulièrement de l’Alliance GAVI.

M. Léné Sebgo a traduit la détermination du Gouvernement à renforcer la santé des enfants au Burkina Faso. Il a notamment confirmé que tous les enfants de 0 à 11 mois recevront en plus des vaccins habituels du PEV, sur toute l’étendue du territoire ces deux nouveaux vaccins. Il a  lancé un appel aux parents pour les exhorter à faire vacciner leurs enfants conformément au calendrier vaccinal en vigueur pour qu’ils soient d’avantage protégés contre les maladies. Et pour terminer, M. le ministre de la Santé a remercié les partenaires de l’Alliance GAVI pour leur soutien en appui aux actions du Gouvernement.

Le top départ de l’introduction des deux nouveaux vaccins dans le PEV a été donné par l’épouse du Chef de l’Etat burkinabè, Marraine des Journées Nationales de Vaccination (JNV).  Madame Chantal Compaoré a tenu à rappeler que la vaccination demeure l’intervention de santé publique reconnue comme étant la plus efficace et la plus efficiente. Elle s’est dite particulièrement heureuse de savoir que le champ de protection des enfants du Burkina s’élargit avec l’introduction des deux nouveaux vaccins.

Madame Compaoré a saisi cette opportunité pour encore une fois inviter les parents à adhérer à la vaccination et rappeler aux « mères du Burkina que les tout-petits ne sont efficacement protégés que lorsque leur série vaccinale a été complétée ».  Elle a pour terminer, renouvelé ses remerciements aux partenaires au développement (UNICEF, OMS entre autre) au sein de l’Alliance GAVI œuvrent au quotidien  en faveur d’un programme de vaccination plus performant au Burkina Faso. 

En rappel, il faut signaler que les vaccins contre ces deux maladies seront administrés  chaque année à plus de 650 000 enfants dans le cadre du programme élargie de vaccination, un des programmes prioritaires du ministère de la santé au Burkina Faso.
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Pour toutes informations contacter : 

Moumouni Sanogo, Chef de Programme Communication UNICEF Burkina msanogo [at] unicef.org (msanogo[at]unicef[dot]org)
Fatoumata Barro, Chargée de la Communication UNICEF Burkina     fbarro [at] unicef.org (fbarro[at]unicef[dot]org)
Rodrigue Barry, chargé de la Communication et du Plaidoyer  OMS barryr [at] who.int (barryr[at]who[dot]int)