Nouakchott, Mauritanie, le 21 avril 2016 : les travaux de l'atelier de restitution des résultats de recherches et de planification de l'année 3 du projet "vulnérabilité et résilience au paludisme et aux bilharzioses aux franges Nord et Sud de la bande sahélienne dans un contexte de changements climatiques" dans les villes mauritanienne et ivoirienne, Kaédi et Korhogo, ont été ouverts jeudi à Nouakchott.

La cérémonie d’ouverture de l’atelier s’est déroulée sous la présidence de la Secrétaire Générale du Ministère de l’Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique en présence de celui du Ministère de la Santé, du Représentant de l’OMS, du président de l’Université des sciences, des technologies et de Médecine (USTM) de Nouakchott, du Hakam et du préfet de la Moughata de Kaédi

Après un mot de bienvenue prononcé par le coordonnateur du projet , le Hakem (préfet) et le Maire de Kaédi, ont pris la parole successivement pour remercier les responsables du projet pour avoir choisi leur département pour mener cette étude qui aura sans nul doute un impact positif sur la lutte contre le paludisme et la bilharziose  dans leur ville. Ils ont chacun promis de faire tout pour faciliter la mise en œuvre des recommandations de cette recherche.

le Pr Ahmedou Ould Haouba, président de l'USTM a indiqué que ce projet OMS -Mauritanie- Côte d'Ivoire, faisant l'objet du présent atelier de restitution, rentre dans le cadre du renforcement de la recherche dans le secteur de la santé, précisant que les 30 participants auront à identifier de façon participative, sur la base des résultats de recherche, les stratégies et actions efficientes d'adaptation et de résilience des communautés aux effets négatifs des changements climatiques sur le paludisme et les bilharzioses à Kaédi.

L'atelier, organisé par la faculté de médecine à l'Université des sciences, des technologies et de médecine (USTM) cherche à diagnostiquer le développement de ces deux maladies et d'accompagner les changements climatiques au niveau des deux zones précitées.

Le Dr Koné Brama de Cote d’Ivoire, Chef du projet a fait une brève présentation du projet.

Il a  précisé que son objectif général est d’iÉlément 4efdb9ff61a23e563e19c3399fbcd925_XL.jpg imagedentifier de façon participative, sur la base des résultats de recherche, les stratégies et actions efficientes d’adaptation et/ou de résilience des communautés aux effets négatifs des changements climatiques sur le paludisme et les bilharzioses à Kaédi. Il a ensuite souligné l’approche éco santé de la recherche avant de passer en revue le programme de l’atelier.

Le Dr. Baptiste Jean Pierre, représentant de l’OMS en Mauritanie a dans un discours qu’il a prononcé à cette occasion souligné l’importance de la recherche, particulièrement la recherche action qui seule pourra répondre aux besoins des pays en développement comme le nôtre en donnant des réponses précises et en temps réel à des questions urgentes et spécifiques des programmes.

Le Représentant de l’OMS a poursuivi en ces termes « Nous constatons avec satisfaction la dynamique développée ces trois dernières années en matière de recherche autour du paludisme et qui a été sanctionnée par la publication d’un certain nombre d’articles scientifiques de qualité. Malgré ces publications et cette dynamique naissante nous pouvons dire que les programme globalement paludisme compris restent dans la précarité en matière de disponibilité en quantité et en qualité de l’information stratégique nécessaire à une planification scientifique. Nous devons donc et sans retard affiner le profil épidémiologique et entomologique du pays, suivre l’efficacité thérapeutique, faire barrière à la résistance et s’assurer de la qualité des médicaments essentiels et d’autres intrants  comme les moustiquaires  et les consommables dans un contexte d’orientation résolue du pays vers l’élimination du paludisme en Mauritanie avec toutes les retombées attendues en termes de surveillance épidémiologique  accrue et là encore la recherche est une fois de plus interpelée ».

Élément 4efdb9ff61a23e563e19c3399fbcd925_XL.jpg imageLe Dr. Baptiste a attiré, par la même occasion, l’attention des différents acteurs sur la nécessité primordiale d’assurer une étroite coordination de l’ensemble des intervenants dans le domaine de la recherche autour du Programme bénéficiaire  (comme le PNLP pour ce projet)  qui revient à lui et à lui seul deÉlément 4efdb9ff61a23e563e19c3399fbcd925_XL.jpg image dégager les priorités de recherche du moment, de mobiliser les financements et de mandater les institutions habilitées. Il a enfin félicité les départements de la santé publique et celui de la biologie pour leurs efforts dans le domaine de la recherche opérationnelle. 

Mme Aissata Daouda Diallo, Secrétaire générale du MESRS,  a mis en exergue à cette occasion, l'importance de cet atelier qui regroupe des chercheurs de l'USTM et du centre Suisse de recherches scientifiques en Côte d'Ivoire (CSRS), qui a-t-elle dit, "utilisent l'approche éco santé pour comprendre et analyser les complexités socio écologiques, économiques et sanitaires dans les villes de Kaédi et Korhogo, en s'appuyant sur une analyse systématique et transdisciplinaire en vue de développer des outils et stratégies adaptées à la résilience des effets aggravants du changement climatique sur la transmission des deux pathologies.

Mme Diallo a rappelé également la grande attention accordée par son gouvernement à la recherche scientifique, affirmant que c'est dans ce contexte que s'inscrit le présent projet dont l'objectif est de développer la recherche scientifique à travers la formation et la recherche.

Il faut signaler que le premier jour de l’atelier est consacré à la présentation des résultats des enquête et le deuxième jour est quant à lui consacré à l’identification des actions et activités à mener en l’an 3 du projet en présence des leaders communautaires

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Pour plus d'informations, prière de contacter:

Medellah Ould Bellal, HIP, OMS Bureau pays, Mauritanie, Mail : ouldbellalm [at] who.int (ouldbellalm[at]who[dot]int), Tél : 00 222 22 62 08 74 ; 00 222 46 42 08 74