Cette célébration conjointe des Journées Mondiales de la Santé et de la lutte contre le Paludisme trouve sa justification du fait du rapprochement des deux thèmes qui ont pour lien la lutte contre les vecteurs. Ces agents (mouches, moustiques tiques,...) sont les principaux agents de transmission des maladies comme, la filariose, la leishmaniose et le paludisme.

A propos du paludisme, des progrès ont été réalisés entre 2000 et 2012. Les taux de mortalité chez les enfants de moins de 05 ans ont baissé de 54% même si notre continent enregistre les plus fort taux de décès et de cas de paludisme sur la planète.

Pour le Représentant de l’OMS, la recette pour venir à bout du paludisme tient en 04 points : Tenir notre environnement propre, utiliser des moustiquaires imprégnées d’insecticides, aller en consultation dès les premiers signes pour bénéficier de traitements adaptés et enfin, prendre des médicaments à titre préventif pour les femmes enceintes et les enfants.

Le Ministre de la santé quant à lui a rappelé que le paludisme constitue la première cause de consultation, d’hospitalisation et de décès dans les structures de santé au Burkina. Il a demandé aux populations de s’engager à mettre en œuvre les mesures simples contre le paludisme et aux agents de santé de veiller à encadrer le populations dans leurs aires sanitaires.

Comme chaque année, des prix ont été décernés aux districts sanitaires et hôpitaux méritants, un encouragement à maintenir le cap malgré les difficultés.

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