En 2010, 287 000 femmes sont décédées pendant ou après la grossesse ou l’accouchement. La majeure partie de ces décès se sont produits dans des pays à revenu faible et la plupart auraient pu être évités….Les trois quarts des décès de nouveau-nés surviennent pendant la première semaine de vie.

Les situations précitées traduisent globalement la réalité du vécu quotidien des femmes et des enfants africains. Ces données chiffrées qui représentent des vies humaines perdues sont un véritable désastre. 

C’est pour se pencher sur la question que les experts des pays de l’Ouest africain avec leurs partenaires que sont l’OOAS et l’OMS se sont donnés rendez-vous au Burkina. Pendant 03 jours, ils vont passer en revue les programmes nationaux de la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant, partager les expériences et initiatives prometteuses.

Le Secrétaire Général du Ministère de la santé du Burkina qui a ouvert les travaux de cette revue à apprécié positivement l’initiative et encouragé les pays à se pencher sur les difficultés rencontrées pour améliorer les indicateurs.

Dr. Souleymane Sanou qui représentait le Ministre de la santé à cette cérémonie a souhaité que les succès des uns puissent servir aux autres pour leur permettre d’atteindre les résultats escomptés. 

Cette activité conjointe OOAS et OMS a été saluée comme un acte majeur se situant à moins de 02 ans de 2015, échéance fixée pour l’atteinte des OMD. Il est temps d’accélérer les mises en œuvre, il est surtout temps de sauver des vies.

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