Progress report African region 21 - 2.2. Deploying resources responsibly and strategically - FR

2.2 Déployer les ressources de manière responsable et stratégique
2.2 Déployer les ressources de manière responsable et stratégique

La mobilisation des ressources au cours des six derniers mois s’est focalisée sur l’obtention de fonds pour la production d’oxygène ; l’achat, la distribution et l’entretien d’équipements , l’achat, la préparation et le déploiement de vaccins ; l’amélioration des capacités de prise en charge des cas et d’administration de soins intensifs , l’élargissement de la couverture des tests PCR et antigéniques ; la surveillance ; la participation communautaire ; la recherche et l’innovation ; et la gestion de l’information. Au moment où nous mettons sous presse, on observe une très forte mobilisation en réponse à l’appel lancé par l’Afrique pour une distribution mondiale équitable des vaccins, et plusieurs grands donateurs ont promis de répondre aux besoins de l’Afrique. Mais si les approvisionnements en vaccins ont été assurés, la prise en charge du coût du déploiement de la vaccination, estimé à 5 dollars É-U pour chaque dollar É-U dépensé pour une dose de vaccin reste un défi.

Recettes et dépenses
Pour permettre à l’OMS de tirer parti des acquis de 2020 et de continuer à soutenir les pays dans la lutte contre la pandémie de COVID-19, la somme de 525,4 millions de dollars É-U a été proposée comme montant total estimé requis pour la mise en œuvre du Plan stratégique de préparation et de riposte à la COVID-19 de la Région africaine de l’OMS pour 2021. Ce montant vient s’ajouter aux offres des États Membres pour les plans d’action et plans stratégiques de préparation et de riposte établis au niveau national. À la fin de juillet 2021, le financement total engagé pour le Plan stratégique de préparation et de riposte à la COVID-19 de la Région africaine de 2021 était de 155,2 millions de dollars. Ce qui représente 27 % du montant total des financements reçus, dont 94 % ont déjà été affectés. Le déficit de financement est donc de 70 %.

FIGURE 4 : Aperçu des financements (au 31 juillet 2021)
Figure 4

« Alors que le monde continue de faire face à la pandémie de COVID-19 et à ses répercussions, le rôle de l’OMS dans la coordination et l’apport de compétences techniques reste capital, pour le partage d’informations comme pour l’assurance d’une riposte efficace. La Direction générale de la protection civile et des opérations d’aide humanitaire européennes (DG ECHO) reste déterminée à accompagner l’OMS dans les efforts qu’elle déploie pour prêter assistance aux plus vulnérables, face à une pandémie de COVID-19 qui vient s’ajouter aux crises humanitaires existantes. En 2020, sur les 70 millions d’euros qui ont été alloués à l’OMS, 8,35 millions d’euros ont été affectés à des pays africains et 30 millions d’euros ont été affectés spécifiquement à la prévention, l’atténuation et la maîtrise de la propagation de la COVID-19 dans les États fragiles d’Asie et d’Afrique. En 2021, jusqu’au mois de juillet, la DG ECHO avait alloué 7,7 millions d’euros à l’OMS pour des projets mis en œuvre dans les pays africains. »

Maria Bernardez Ercilla
Directrice par intérim du Bureau régional pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe
de la Direction générale de la protection civile et des opérations d’aide humanitaire européennes de la Commission européenne

Depuis le début de la pandémie, un total de 479,3 millions de dollars É-U a été engagé – 11,5 millions de dollars É-U de contributions annoncées et 143,7 millions de dollars É-U reçus en 2021 – au titre de la riposte à la COVID-19 dans la Région africaine de l’OMS. Au 31 juillet 2021, un taux de dépenses total de 74 % avait été réalisé. Les domaines d’intervention et de mise en œuvre ciblés par les affectations de fonds sont les suivants :

FIGURE 5 : Domaines d’intervention/de mise en œuvre spécifiques ciblés (au 31 juillet 2021)
Figure 5
TABLEAU 1: Contributions reçues des partenaires (au 31 Juillet 2021)
TABLEAU 1

Alors que la pandémie tirait en longueur, les partenaires de financement et de mise en œuvre ont compris la nécessité d’augmenter les capacités des pays en matière de mobilisation des ressources et de faire preuve d’une plus grande flexibilité dans les cycles de financement en vue d’un positionnement stratégique des ressources. En effet, si les réactions rapides à la mobilisation des ressources pour la lutte contre la COVID-19 étaient initialement appropriées, durant la deuxième année de la pandémie, la Région africaine de l’OMS a fourni des orientations aux pays pour qu’ils puissent solliciter des financements judicieux pour des programmes appropriés. Cette démarche était d’autant plus avérée au regard de l’évolution rapide de la situation épidémiologique, qui appelait une plus grande flexibilité de la part des organismes de financement, outre des mécanismes de responsabilisation solides.

À titre d’exemple, la Région africaine de l’OMS a travaillé avec les pays pour soutenir des demandes de financements au titre d’un portefeuille de 7,5 milliards de dollars É-U dédié à la COVID-19 établi par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. À cette fin, l’équipe de Brazzaville, avec le concours de collègues de 47 bureaux de pays et des pôles sous-régionaux de Dakar, Libreville, Harare, Nairobi et Ouagadougou, a mené des interventions à grande échelle (formations, conseils) et sur mesure (sensibilisation individuelle, examen des demandes, financement) pour les partenaires des gouvernements. La Région africaine de l’OMS a travaillé avec le Fonds mondial pour adapter les critères programmatiques, dans le cadre de guichets élargis de demandes de financements. La coordination efficace au cours du dernier semestre entre la Région africaine de l’OMS et le Fonds mondial a conduit à la soumission de propositions plus solides axées sur la surveillance, les stratégies nationales pour les tests, les systèmes d’approvisionnement de bout en bout, et le renforcement des systèmes de santé, dont certains étaient absents, sous-représentés ou en déphasage avec les orientations de l’OMS.

Malgré les défis, les pays africains ont activé les ressources d’une manière relativement similaire, en privilégiant l’amélioration des capacités de réalisation des tests aux fins des soins intensifs, et la communication pour le changement de comportement social. La capacité de dépense était directement proportionnelle à la disponibilité des biens et services, c’est-à-dire les difficultés d’accès à des approvisionnements fiables en oxygène ou l’indisponibilité de personnel qualifié, l’insuffisance d’infrastructures de base pour la mise en place de centres de traitement de la COVID-19, entre autres. L’OMS est reconnaissante envers les partenaires et les contributeurs, qu’elle remercie pour leur soutien continu. Nous sommes déterminés à utiliser nos ressources financières de manière efficace, efficiente et responsable, en veillant à ce que chaque centime vaille son pesant d’or.

« La pandémie de COVID-19 est une menace pour tout le monde. Depuis son éclosion, la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) a fortement participé aux mesures de riposte et de préparation à travers le continent africain et au-delà. Pour fournir des services essentiels de riposte à la pandémie au peuple tanzanien, la GIZ s’est associée à l’OMS, organisation solide, fiable et compétente. La GIZ a hâte de soutenir davantage le Gouvernement tanzanien en collaboration avec l’OMS et d’autres partenaires de développement pour apporter une riposte coordonnée et efficace, car ce n’est qu’en unissant nos forces à l’échelle mondiale que nous pourrons vaincre la pandémie de COVID-19. »

Dr Mike Falke
Directeur pays de la GIZ pour la Tanzanie et la CAE

TABLEAU 2: Fonds mondial – Dispositif de riposte à la COVID-19 (C19RM) de 2021 – État d’avancement au niveau régional
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TABLEAU 3: Fonds mondial – Dispositif de riposte à la COVID-19 (C19RM) de 2021 – État d’avancement au niveau régional, financements approuvés
TABLEAU 3
 
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