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Les défis liés à la prévention et aux soins du diabète en Afrique

L’Afrique devrait connaître la plus forte augmentation du nombre de cas de diabète dans le monde. Le nombre de personnes souffrant de cette maladie devrait atteindre 55 millions d’ici 2045, soit une hausse de 134 % par rapport à 2021. Le continent présente aussi le taux le plus élevé de personnes ignorant leur statut pour le diabète, avec un taux de 70 %.

En première ligne de la lutte contre le diabète au Sénégal

Le Sénégal, comment beaucoup de pays africains, supporte le fardeau de plus en plus pesant du diabète. Alors que des efforts sont entrepris pour améliorer la prévention, le soin et le traitement, la Professeure Maïmouna Ndour Mbaye, cheffe de l’unité de médecine interne à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et directrice du Centre national de lutte contre le diabète Marc Sankalé, relève que le renforcement du contrôle du diabète au Sénégal doit s’appuyer sur un programme national solide. La riposte doit impliquer tous les secteurs de la société, jusqu’aux individus qui jouent un rôle préventif crucial en adoptant des pratiques saines.

En quête de la phase finale : déploiement d’un nouveau vaccin contre la poliomyélite...

En novembre 2020, le nouveau vaccin antipoliomyélitique oral de type 2 (VPOn2) est devenu le premier vaccin à recevoir l’autorisation d’utilisation d’urgence de l’OMS. Depuis lors, ce vaccin a été déployé en vue d’une utilisation initiale limitée dans les pays pour lutter contre le poliovirus dérivé d’une souche vaccinale. Le Dr Richelot Ayangma, médecin et point focal pour le VPOn2 au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, explique le rôle essentiel du vaccin dans l’élimination de toutes les formes de poliomyélite et ce que les pays doivent faire pour garantir l’efficacité des campagnes de vaccination.

En Ouganda, une initiative à base communautaire pour aider les patients atteints du ...

Margaret était submergée par la dépression et accablée par la stigmatisation. Enceinte, sa lutte pour vivre avec le VIH lui laissait peu de goût à la vie, au point d’envisager la mort. « Je m’enfermais à la maison tous les jours. Je voulais tuer mon enfant et me tuer parce que je pensais que je ne servais plus à rien dans cette vie et je ne voulais pas que mon enfant souffre comme moi », dit-elle. 

Comment le Nigéria lutte contre les variants de la COVID-19

Plus la COVID-19 continue de se propager et plus élevées sont les chances que de nouveaux variants fassent leur apparition. En effet, depuis le début de la pandémie, quatre variants préoccupants ont été répertoriés, le variant Delta – identifié pour la première fois en Inde – étant en ce moment le plus transmissible et le variant dominant dans de nombreux pays. Au Nigéria, le Dr Chikwe Ihekweazu, Directeur général du Centre de contrôle des maladies du Nigéria (Nigeria Center for Disease Control), explique comment le pays riposte à la pandémie depuis l’apparition des variants plus infectieux.

Pourquoi le séquençage génomique est essentiel à la riposte à la COVID-19

En décembre 2020, l’Afrique du Sud a détecté le variant Bêta et en mai le variant Delta grâce à une surveillance génomique rigoureuse. Le professeur Tulio De Oliveira, un bio-informaticien de renom qui a identifié le variant Bêta, explique le caractère essentiel du séquençage génomique. Le professeur De Oliveira dirige la plateforme d’innovation en recherche et de séquençage dans le KwaZulu-Natal (KRISP) et le Centre pour la riposte aux épidémies et l’innovation (CERI) basé en Afrique du Sud.

Intensification du séquençage génomique en Afrique

La pandémie de COVID-19 a eu des conséquences catastrophiques sur les vies et les moyens de subsistance, mais elle a aussi stimulé la recherche scientifique qui a permis au monde d’avoir des vaccins en un temps record, en plaçant le séquençage génomique au centre de la riposte.

Découvrez l’équipe de l'OMS Afrique : Dr Carolina Leite, Conseillère pour le contrôl...

Médecin, titulaire d’un master en santé publique et dotée de plus de 20 années d’expérience, la Dre Carolina Leite a piloté le programme de lutte contre le paludisme et les maladies à transmission hydrique à Cabo Verde. Avant de rejoindre l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en 2009, elle a aussi été responsable de la prise en charge des patients, des dossiers médicaux et des statistiques à l’Hôpital central Agostinho Neto de Praia.