Feature Stories

Un engagement de longue date pour sauver des vies

Kigali – Chaque année, la Journée mondiale du donneur de sang est célébrée le 14 juin. C’est l’occasion de sensibiliser le public à la contribution essentielle des donneurs de sang volontaires et bénévoles pour booster les services nationaux de transfusion sanguine et sauver des vies. Le thème de cette année, « Donner son sang : un acte de solidarité. Rejoignez le mouvement et sauvez des vies ! », a été entendu par Alphonse, un donneur de sang régulier au Centre national de transfusion sanguine de Kigali, la capitale du Rwanda.

Le don de sang, un héritage de mère en fille

Ouagadougou - Ramatou Sinaré se prépare à se rendre au Centre national de transfusion sanguine de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. La trentaine, elle est donneuse depuis bientôt 20 ans. « Dès l’âge de 18 ans, j’ai décidé de devenir donneuse de sang, en prenant l’exemple sur ma mère. Il m’arrivait de l’accompagner, j’admirais sa générosité, je voulais faire comme elle », explique Ramatou. C’est son deuxième don de sang depuis le début de l’année.

Le Sénégal en quête d’une certification internationale pour son équipe médicale d’ur...

Thiès – Dans le bloc opératoire, le bip régulier des machines confirme la bonne nouvelle : la patiente, testée positive à la COVID-19 et qui vient de subir une césarienne en urgence, va bien. Tout le monde peut souffler, l’exercice de simulation est un succès. La fausse patiente se redresse, le médecin fait le point avec l’assemblée, les observateurs rangent leurs formulaires d’évaluation.

Soutenir l'amélioration des soins de santé au Togo

En collaboration avec l'Organisation mondiale de la Santé au Togo, la Banque mondiale aide le pays à améliorer la qualité de ses soins de santé. Elle a notamment équipé 14 écoles de formation des personnels paramédicaux en matériel pédagogique, informatique et de vidéoconférence. Plus de 600 personnel infirmier et sage-femmes ont récemment été formés à la prévention des infections et à la prise en charge des patients atteints de la COVID-19. La Représentante résidente de la Banque mondiale au Togo, Hawa Wagué, explique pourquoi la formation est cruciale pour des soins de santé de qualité.

Être sage-femme, la passion d’une vie

Lomé – Il y a trois ans, Massalou Tchonda, sage-femme à la Polyclinique de Tsévié à 35 km de Lomé, la capitale du Togo, a reçu une patiente qui attendait des jumeaux. « Après la naissance du premier bébé, le deuxième semblait être bloqué par le placenta et j’étais convaincue que la patiente ne pourrait pas accoucher d’elle-même », explique-t-elle. Alors qu’elle se hâtait pour effectuer les procédures d’évacuation d’urgence, soudain elle aperçut la tête du deuxième bébé se présenter et en quelques secondes, il est venu au monde.

Au Niger, une survivante du cancer fait renaître l’espoir

Niamey – Pour avoir combattu et vaincu le cancer, Fatchima Abdou Sambo ne connaît que trop bien la réalité de la maladie. Diagnostiquée du cancer du sein en 2012, Fatchima a lutté pendant 7 ans avant d’en guérir. Aujourd’hui, elle a dédié sa vie à cette lutte. « Depuis que je suis guérie, ma mission est maintenant d’aider les personnes malades à surmonter leur cancer comme je l’ai fait », explique-t-elle.

En Guinée, agir pour la fin de la transmission du VIH de la mère à l’enfant

Conakry – Lorsque le médecin lui a annoncé qu’elle attendait un enfant, la joie de Rama s’est vite estompée pour laisser place à une anxiété qui ne la quittera plus jusqu’au jour de son accouchement. Elle se savait séropositive au VIH. Tout ce qui lui importait, c’était que son enfant naisse sans porter en lui le virus.